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Foire Aux Questions (FAQ) pour PostgreSQL
Dernière mise à jour : vendredi 14 novembre 2004 16:32:47
Mainteneur actuel : Bruce Momjian (pgman@candle.pha.pa.us)
La plus récente version de ce document est disponible sur
http://www.PostgreSQL.org/docs/faqs/FAQ.html.
Les questions spécifiques à la plateforme sont répondues sur
http://www.PostgreSQL.org/docs/index.html.
_________________________________________________________________
Questions générales
1.1) Qu'est ce que PostgreSQL ? Comment le prononcer ?
1.2) Quelle est la licence de PostgreSQL ?
1.3) Sous quels environnements Unix PostgreSQL tourne-t-il ?
1.4) Sous quels environnements non-Unix PostgreSQL tourne-t-il ?
1.5) Où puis-je me procurer PostgreSQL ?
1.6) Où puis-je obtenir du support ?
1.7) Quelle est la dernière version ?
1.8) Quelle documentation est disponible ?
1.9) Comment savoir quels sont les bogues connus ou les
fonctionnalités manquantes ?
1.10) Comment puis-je apprendre le SQL ?
1.11) PostgreSQL est-il compatible an 2000 ?
1.12) Comment puis-je rejoindre l'équipe de développement ?
1.13) Comment dois-je soumettre un rapport de bogue ?
1.14) Comment PostgreSQL se compare-t'il à d'autres SGBD ?
1.15) Comment puis-je aider financièrement PostgreSQL ?
Questions sur le client utilisateur
2.1) Y a-t-il des pilotes ODBC pour PostgreSQL ?
2.2) Quels outils sont disponibles pour utiliser PostgreSQL avec des
pages Web ?
2.3) PostgreSQL a-t-il une interface graphique ?
2.4) Quels langages sont disponibles pour communiquer avec
PostgreSQL ?
Questions administratives
3.1) Comment installer PostgreSQL ailleurs que sous /usr/local/pgsql ?
3.2) Quand je lance postmaster, j'obtiens un Bad System Call ou un
message core dumped. Pourquoi ?
3.3) Quand je lance postmaster, j'obtiens des erreurs IpcMemoryCreate.
Pourquoi ?
3.4) Quand je lance postmaster, j'obtiens des erreurs
IpcSemaphoreCreate. Pourquoi ?
3.5) Comment contrôler les connexions d'autres machines ?
3.6) Comment règler le moteur de la base de données pour de meilleures
performances ?
3.7) Quelles fonctionalités de déboguage sont disponibles ?
3.8) Pourquoi est-ce que j'obtiens des messages Sorry, too many
clients quand je me connecte ?
3.9) Que contient le répertoire pgsql_tmp ?
3.10) Pourquoi ai-je besoin de faire une sauvegarde des bases et de
restaurer pour mettre a jour les versions de PostgreSQL ?
3.11) Quels matériels dois-je utiliser ?
Questions fonctionnelles
4.1) Quelle est la différence entre curseur binaire et curseur
normal ?
4.2) Comment faire un SELECT seulement sur les premières lignes d'une
requête ? Sur une ligne aléatoire ?
4.3) Comment obtenir une liste des tables ou d'autres choses que je
vois dans psql ?
4.4) Comment supprime-t-on une colonne d'une table, ou comment
change-t-on son type de données ?
4.5) Quelle est la taille maximale pour une ligne, une table et une
base de données ?
4.6) Combien d'espace disque faut-il pour stocker les données d'un
fichier texte typique ?
4.7) Comment puis-je savoir quels index, tables, bases de données et
utilisateurs sont définis ?
4.8) Mes requêtes sont lentes ou ne font pas usage des index.
Pourquoi ?
4.9) Comment puis-je savoir si l'optimiseur évalue mes requêtes ?
4.10) Qu'est-ce qu'un index R-tree ?
4.11) Qu'est-ce que l'optimiseur génétique de requêtes ?
4.12) Comment puis-je réaliser des recherches par des expressions
rationnelles ainsi que des recherches non sensibles à la casse ?
Comment puis-je utiliser un index lors de recherches non sensibles à
la casse ?
4.13) Comment puis-je détecter si un champ est NULL dans une requête ?
4.14) Quelle sont les différences entre les nombreux types de
caractères ?
4.15.1) Comment puis-je créer un champ série, c'est-à-dire
s'incrémentant automatiquement ?
4.15.2) Comment puis-je obtenir la valeur d'un SERIAL suite à une
insertion ?
4.15.3) Est-ce que currval() et nextval() n'amènent pas des problèmes
lorsque plusieurs utilisateurs les lancent en même temps ?
4.15.4) Pourquoi mes numéros de séquences ne sont pas ré-utilisés lors
d'une annulation de transaction ? Pourquoi existe-t'il des trous dans
la numérotation de ma colonne séquentielle (SERIAL) ?
4.16) Qu'est-ce qu'un OID? Qu'est-ce qu'un TID ?
4.17) A quoi correspond certains termes utilisés avec PostgreSQL ?
4.18) Pourquoi ai-je l'erreur ERROR: Memory exhausted in
AllocSetAlloc() ?
4.19) Comment puis-je connaître la version de PostgreSQL que
j'utilise ?
4.20) Pourquoi ai-je invalid large obj descriptor lors d'opérations
avec des gros objets ?
4.21) Comment puis-je créer une colonne qui aura par défaut l'heure
actuelle comme valeur ?
4.22) Pourquoi mes sous-requêtes utilisant IN sont-elles si lentes ?
4.23) Comment puis-je réaliser une jointure externe ?
4.24) Comment puis-je lancer des requêtes utilisant plusieurs bases de
données ??
4.25) Comment puis-je renvoyer plusieurs lignes ou colonnes à partir
d'une fonction ?
4.26) Pourquoi ne puis-je pas créer/supprimer des tables temporaires
dans les fonctions PL/PgSQL de façon stable ?
4.27) Quelles options de cryptage sont disponibles ?
Etendre PostgreSQL
5.1) J'ai écrit une fonction utilisateur. Lorsque je l'exécute avec
psql, pourquoi cela finit-il avec un "dump core" ?
5.2) Comment puis-je contribuer avec de nouveaux types et fonctions
pour PostgreSQL ?
5.3) Comment puis-je écrire une fonction C pour récupérer une ligne ?
5.4) J'ai modifié un fichier source. Pourquoi la modification
n'est-elle pas visible après la recompilation ?
_________________________________________________________________
Questions générales
1.1) Qu'est ce que PostgreSQL ? Comment le prononcer ?
PostgreSQL se prononce Post-Gres-Q-L. Un fichier audio est disponible
sur http://www.postgresql.org/postgresql.mp3 pour ceux souhaitant
entendre la prononciation.
PostgreSQL est une amélioration du système de gestion de bases de
données POSTGRES (et est toujours quelque fois appelé "Postgres"), un
prototype de recherche de SGBD de prochaine génération. PostgreSQL
garde le puissant modèle de données et les types de données riches de
POSTGRES, mais remplace le langage de requêtes PostQuel par un
sous-ensemble étendu de SQL. PostgreSQL est gratuit et les sources
complets sont disponibles.
PostgreSQL est écrit par une équipe de développeurs qui sont tous
inscrits à la liste de diffusion de développement de PostgreSQL. Le
coordinateur actuel est Marc G. Fournier (scrappy@PostgreSQL.org et
voir la section 1.6 pour contacter les développeurs). Cette équipe est
responsable de tout le développement de PostgreSQL. C'est un projet
soutenu par une communauté sans être contrôlé par une société. Pour y
contribuer, voir la FAQ des développeurs sur
http://www.postgresql.org/docs/faqs/FAQ_DEV.html.
Les auteurs de PostgreSQL 1.01 étaient Andrew Yu et Jolly Chen.
Beaucoup d'autres personnes ont contribué au portage, aux tests, au
déboguage et à l'amélioration du code. Le code de Postgres original,
duquel PostgreSQL est dérivé, était le fruit de l'effort de nombreux
étudiants diplômés et non diplômés, et de programmeurs travaillant
sous la direction du Professeur Michael Stonebraker à l'université de
Californie, Berkeley.
Le nom original du logiciel à Berkeley était Postgres. Quand le SQL
fut ajouté en 1995, le nom a dû être changé en Postgres95. Fin 1996,
le nom fut changé en PostgreSQL.
1.2) Quelle est la licence de PostgreSQL ?
PostgreSQL est distribué sous la licence suivante :
PostgreSQL Data Base Management System
Portions Copyright (c) 1996-2006, PostgreSQL Global Development Group
Portions Copyright (c) 1994-6 Regents of the University of California
Permission to use, copy, modify, and distribute this software and its
documentation for any purpose, without fee, and without a written
agreement is hereby granted, provided that the above copyright notice
and this paragraph and the following two paragraphs appear in all
copies.
IN NO EVENT SHALL THE UNIVERSITY OF CALIFORNIA BE LIABLE TO ANY PARTY
FOR DIRECT, INDIRECT, SPECIAL, INCIDENTAL, OR CONSEQUENTIAL DAMAGES,
INCLUDING LOST PROFITS, ARISING OUT OF THE USE OF THIS SOFTWARE AND
ITS DOCUMENTATION, EVEN IF THE UNIVERSITY OF CALIFORNIA HAS BEEN
ADVISED OF THE POSSIBILITY OF SUCH DAMAGE.
THE UNIVERSITY OF CALIFORNIA SPECIFICALLY DISCLAIMS ANY WARRANTIES,
INCLUDING, BUT NOT LIMITED TO, THE IMPLIED WARRANTIES OF
MERCHANTABILITY AND FITNESS FOR A PARTICULAR PURPOSE. THE SOFTWARE
PROVIDED HEREUNDER IS ON AN "AS IS" BASIS, AND THE UNIVERSITY OF
CALIFORNIA HAS NO OBLIGATIONS TO PROVIDE MAINTENANCE, SUPPORT,
UPDATES, ENHANCEMENTS, OR MODIFICATIONS.
La licence ci-dessus est la licence BSD, une licence open-source
classique.
1.3) Sous quels environnements Unix PostgreSQL tourne-t-il ?
En général, tout environnement compatible Unix moderne devrait pouvoir
faire fonctionner PostgreSQL. Les environnements qui ont été testés
explicitement sont listés dans les instructions d'installation.
1.4) Sous quels environnements non Unix PostgreSQL fonctionne-t'il ?
À partir de la version 8.0, PostgreSQL fonctionne nativement sur les
systèmes d'exploitation Microsoft Windows à base NT comme Win2000,
WinXP et Win2003. Un installeur est disponible sur
http://pgfoundry.org/projects/pginstaller.
Il existe aussi un port sur Novell Netware sur
http://forge.novell.com.
1.5) Où puis-je me procurer PostgreSQL ?
Le site FTP anonyme principal de PostgreSQL est
ftp://ftp.PostgreSQL.org/pub. Pour les sites miroirs, voir notre site
web principal.
1.6) Où puis-je obtenir du support ?
La liste de diffusion principale est pgsql-general@PostgreSQL.org.
Elle est disponible pour discuter de sujets en rapport avec
PostgreSQL. Pour s'y inscrire, il faut envoyer un courriel avec les
lignes suivantes dans le corps du message (pas dans la ligne du
sujet) :
subscribe
end
à pgsql-general-request@PostgreSQL.org.
Il existe aussi un recueil de la liste. Pour s'y inscrire, envoyez un
courriel à pgsql-general-digest-request@PostgreSQL.org avec dans le
corps :
subscribe
end
Les recueils sont envoyés aux membres de cette liste dès que la liste
principale a reçu 30 Ko de messages.
Une liste de diffusion de bogues est disponible. Pour s'y inscrire,
envoyer un courriel à pgsql-bugs-request@PostgreSQL.org avec dans le
corps :
subscribe
end
Une liste de diffusion pour les développeurs est aussi disponible.
Pour s'y inscrire, envoyez un courriel à
pgsql-hackers-request@PostgreSQL.org avec dans le corps :
subscribe
end
Vous pouvez trouver d'autres listes et informations sur PostgreSQL sur
le site web de PostgreSQL :
http://www.PostgreSQL.org
Il y a aussi un canal IRC sur Freenode et EFNet, le canal #PostgreSQL.
Vous pouvez utiliser la commande Unix irc -c '#PostgreSQL' "$USER"
irc.phoenix.net ou irc -c '#PostgreSQL' "$USER" irc.freenode.net.
Une liste de sociétés pouvant fournir un support commercial est
disponible sur http://techdocs.postgresql.org/companies.php.
1.7) Quelle est la dernière version ?
La dernière version de PostgreSQL est la version 7.4.5.
Nous projetons de sortir une version majeure tous les six à huit mois.
1.8) Quelle documentation est disponible ?
Plusieurs manuels, pages de manuel ainsi que des petits exemples de
test sont inclus dans la distribution. Voir le répertoire /doc. Vous
pouvez aussi accéder aux manuels en ligne sur
http://www.PostgreSQL.org/docs.
Deux livres sur PostgreSQL sont disponibles en ligne sur
http://www.PostgreSQL.org/docs/awbook.html et
http://www.commandprompt.com/ppbook/. Il y a une liste de livres sur
PostgreSQL pouvant être achetés sur
http://techdocs.PostgreSQL.org/techdocs/bookreviews.php. Il y a aussi
une collection d'articles techniques sur PostgreSQL sur
http://techdocs.PostgreSQL.org/.
psql possède des commandes \d pratiques montrant des informations sur
les types, opérateurs, fonctions, aggrégats, etc.
Notre site web contient encore plus de documentations.
1.9) Comment savoir quels sont les bogues connus ou les fonctionnalités
manquantes ?
PostgreSQL supporte un sous-ensemble étendu de SQL-92. Voir notre
liste TODO pour les bogues connus, les fonctionnalités manquantes et
les plans pour le futur.
1.10) Comment puis-je apprendre le SQL ?
Le livre PostgreSQL sur http://www.PostgreSQL.org/docs/awbook.html
enseigne le SQL. Il existe un autre livre PostgreSQL sur
http://www.commandprompt.com/ppbook. Il existe de bons tutoriels sur
http://www.intermedia.net/support/sql/sqltut.shtm,
http://ourworld.compuserve.com/homepages/graeme_birchall/HTM_COOK.HTM
et http://sqlcourse.com.
Un autre (en anglais uniquement) "Teach Yourself SQL in 21 Days,
Second Edition" se trouve sur
http://members.tripod.com/er4ebus/sql/index.htm
Nombre de nos utilisateurs aiment The Practical SQL Handbook, Bowman,
Judith S., et al., Addison-Wesley. D'autres aiment The Complete
Reference SQL, Groff et al., McGraw-Hill.
1.11) PostgreSQL est-il compatible an 2000 ?
Oui, nous manipulons facilement les dates après et avant l'an 2000.
1.12) Comment puis-je rejoindre l'équipe de développement ?
Tout d'abord, téléchargez les derniers sources et lisez la
documentation pour les développeurs sur notre site web ou bien dans la
distribution. Ensuite, inscrivez-vous aux listes de diffusion
pgsql-hackers et pgsql-patches. Et pour finir, soumettez des
correctifs de grande qualité sur pgsql-patches.
Environ une douzaine de personnes ont des droits de modification sur
l'archive CVS de PostgreSQL. Ils ont chacun soumis tellement de
correctifs de qualité qu'il était devenu impossible aux développeurs
de tenir la cadence et nous avions confiance dans le qualité des
correctifs qu'ils soumettaient.
1.13) Comment dois-je soumettre un rapport de bogue ?
Merci de visiter la page PostgreSQL BugTool sur
http://www.PostgreSQL.org/bugs/bugs.php, qui donne des indications sur
la façon de soumettre un rapport de bogue.
De même, vérifiez notre site ftp ftp://ftp.PostgreSQL.org/pub pour
voir s'il existe une version PostgreSQL plus récente ou des
correctifs.
1.14) Comment PostgreSQL se compare-til à d'autres SGBD ?
Il y a plusieurs manières de mesurer un logiciel : les
fonctionnalités, les performances, la fiabilité, le support, et le
prix.
Fonctionnalités
PostgreSQL possède la plupart des fonctionnalités présentes
dans les SGBD commerciaux, comme les transactions, les requêtes
imbriquées, les déclencheurs, les vues, l'intégrité
référentielle par clés étrangères, et le verrouillage
sophistiqué. Nous avons des fonctionnalités qu'ils n'ont pas,
comme les types définis par l'utilisateur, l'héritage, les
règles, et le contrôle de concurrence par multi-versionnage
pour réduire les contentions de verrouillage.
Performances
PostgreSQL a des performances similaires aux autres bases de
données commerciales et open source. Il est plus rapide pour
certaines opérations, plus lent pour d'autres. Par rapport à
MySQL ou d'autres SGBD plus léger, nous sommes plus rapides
pour de nombreux utilisateurs, des requêtes complexes et une
charge pour les requêtes de lecture/écriture. MySQL est plus
rapide pour des requêtes SELECT simples effectuées par quelques
utilisateurs. Bien sûr, MySQL ne possède aucune des
fonctionnalités de la section Fonctionnalités ci-dessus.
PostgreSQL est construit pour la fiabilité et les
fonctionnalités et nous continuons à améliorer les performances
à chaque version. Il y a une page web intéressante qui compare
PostgreSQL à MySQL sur
http://openacs.org/philosophy/why-not-mysql.html. De plus,
MySQL est une société qui distribue son produit via l'open
source et requiert une licence commerciale pour les logiciels
propriétaires, donc pas une communauté de développement open
source comme PostgreSQL.
Fiabilité
Nous somme conscients qu'un SGBD doit être fiable ou bien il
est inutile. Nous faisons le maximum pour sortir des versions
bien testées, du code stable ne contenant qu'un minimum de
bogues. Chaque version a au moins un mois de tests, et notre
historique de versions montre que nous pouvons fournir des
versions stables et robustes, prêtes pour une utilisation en
environnement de production. Nous pensons que nous nous
comparons favorablement aux autres bases de données dans ce
domaine.
Support
Nos listes de diffusion offrent un contact avec un large groupe
de développeurs et d'utilisateurs afin d'aider à la résolution
des problèmes rencontrés. Nous ne pouvons garantir un correctif
mais les SGBD commerciaux ne le garantissent pas toujours non
plus. L'accès direct aux développeurs, à la communauté
d'utilisateurs, aux manuels, et au code source, fait du support
pour PostgreSQL un support supérieur aux autres SGBD. Un
support commercial par incident est disponible pour ceux qui en
ont le besoin (voir la section 1.6 de la FAQ).
Prix
Nous sommes gratuits pour tous les usages, commerciaux et non
commerciaux. Vous pouvez inclure notre code dans vos produits
sans limitation, exceptées celles citées dans notre licence de
type BSD donnée plus haut.
1.15) Comment puis-je aider financièrement PostgreSQL ?
PostgreSQL possède une infrastructure de première classe depuis le
début en 1996. Ceci grâce à Marc Fournier, qui a créé et géré cette
infrastructure des années durant.
Une infrastructure de qualité est importante pour un projet
open-source. Cela permet d'empêcher l'éparpillement qui ralentirait
beaucoup l'avancement du projet.
Bien sûr, cette infrastructure n'est pas donnée. Elle requiert un
certain nombre de dépenses mensuelles ou ponctuelles. Si vous ou votre
société peut donner de l'argent pour soutenir cet effort, merci de
consulter la page web http://store.pgsql.com/shopping/ et de faire une
donation.
Bien que la page web mentionne PostgreSQL, Inc, les contributions sont
exclusivement utilisées pour soutenir le projet PostgreSQL et ne
soutiennent aucune société que ce soit. Si vous le préférez, vous
pouvez aussi envoyer un chèque à l'adresse de contact.
_________________________________________________________________
De plus, si vous avez une histoire de succès avec PostgreSQL, merci de
la soumettre à notre site d'évangélisation sur
http://advocacy.postgresql.org.
Questions sur le client utilisateur
2.1) Existe-t'il des pilotes ODBC pour PostgreSQL ?
Il y a deux pilotes ODBC disponibles, PsqlODBC et OpenLink ODBC.
Vous pouvez télécharger PsqlOBDC depuis
http://gborg.postgresql.org/project/psqlodbc/projdisplay.php.
OpenLink ODBC peut être obtenu depuis http://www.openlinksw.com. Il
fonctionne avec leur logiciel client ODBC standard, vous aurez donc
PostgreSQL ODBC sur toutes les plateformes client qu'ils supportent
(Win, Mac, Unix, VMS).
Ils vendront probablement ce produit aux gens qui recherchent une
qualité de support professionnelle mais une version freeware sera
toujours disponible. Merci d'envoyer vos questions à
postgres95@openlink.co.uk.
2.2) Quels outils sont disponibles pour utiliser PostgreSQL avec des pages
Web ?
Une bonne introduction aux pages Web adossés à une base de données se
trouve à http://www.webreview.com
Pour l'intégration Web, PHP est une excellente interface. Elle se
trouve à http://www.php.net.
Pour les cas complexes, beaucoup utilisent l'interface Perl et CGI.pm
ou mod_perl.
2.3) PostgreSQL a-t-il une interface graphique ?
Oui, il y a plusieurs interfaces graphiques disponibles pour
PostgreSQL, dont PgAccess http://www.pgaccess.org), PgAdmin III
(http://www.pgadmin.org), RHDB Admin (http://sources.redhat.com/rhdb/
et Rekall ( http://www.thekompany.com/products/rekall/, propriétaire).
Il y a aussi PhpPgAdmin ( http://phppgadmin.sourceforge.net/ ), une
interface Web pour PostgreSQL.
Voir http://techdocs.postgresql.org/guides/GUITools pour une liste
plus détaillée.
2.4) Quels langages sont disponibles pour communiquer avec PostgreSQL ?
La plupart des langages de programmation couramment utilisés ont une
interface pour PostgreSQL. Vérifiez la liste des modules de votre
langage.
Les interfaces ci-dessous sont incluses dans la distribution :
* C (libpq)
* Embedded C (ecpg)
* Java (jdbc)
* Python (PyGreSQL)
* TCL (libpgtcl)
Interfaces supplémentaires disponibles sur http://gborg.postgresql.org
dans la section Drivers/Interfaces
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Questions Administratives
3.1) Comment installer PostgreSQL ailleurs que sous /usr/local/pgsql ?
Il faut spécifier l'option --prefix lors du lancement de configure.
3.2) Quand je lance postmaster, j'obtiens un Bad System Call ou un message
core dumped . Pourquoi ?
Cela peut être dû à une variété de problèmes mais vérifiez d'abord que
vous avez les extensions System V installées pour votre noyau.
PostgreSQL nécessite le support noyau pour la mémoire partagée et les
sémaphores.
3.3) Quand je lance postmaster, j'obtiens des erreurs IpcMemoryCreate.
Pourquoi ?
Soit vous n'avez pas configuré correctement la mémoire partagée dans
votre noyau, soit vous devez augmenter la mémoire partagée disponible
dans le noyau. Le montant exact dont vous avez besoin dépend de votre
architecture et du nombre de tampons et de processus que vous avez
configuré pour postmaster. Pour la plupart des systèmes avec un nombre
par défaut de tampons et de processus, vous aurez besoin d'un minimum
d'environ 1 Mo. Voir le chapitre Administration du manuel PostgreSQL
pour des informations plus détaillées sur la mémoire partagée et les
sémaphores.
3.4) Quand je lance postmaster, j'obtiens des erreurs IpcSemaphoreCreate.
Pourquoi ?
Si le message d'erreur est IpcSemaphoreCreate: semget failed (No space
left on device) alors votre noyau n'est pas configuré avec
suffisamment de sémaphores. PostgreSQL a besoin d'un sémaphore par
processus serveur potentiel. Une solution provisoire est de lancer
postmaster avec une plus petite limite sur le nombre de processus
serveur. Utilisez l'option -N avec un paramètre inférieur au choix par
défaut de 32. Une solution permanente est d'augmenter les paramètres
SEMMNS et SEMMNI de votre noyau.
Des sémaphores inopérantes peuvent aussi provoquer des plantages
pendant de gros accès à la base de données.
Si le message d'erreur est autre chose, vous n'avez peut-être pas du
tout le support des sémaphores dans votre noyau. Voir le chapitre
Administration du manuel PostgreSQL pour des informations plus
détaillées sur la mémoire partagée et les sémaphores.
3.5) Comment contrôler les connexions d'autres machines ?
Par défaut, PostgreSQL autorise seulement les connexions de la machine
locale en utilisant les sockets de domaine Unix ou les connexions
TCP/IP. D'autres machines ne seront pas capables de se connecter sauf
si vous modifiez listen_addresses dans postgresql.conf et activez une
authentification basée sur l'hôte en modifiant le fichier
$PGDATA/pg_hba.conf en accord.
3.6) Comment régler le moteur de la base de données pour de meilleures
performances ?
Des index accéléreront les requêtes. La commande EXPLAIN ANALYZE vous
permet de voir comment PostgreSQL traite votre requête et quels index
sont utilisés.
Si vous faites beaucoup d'insertions (instruction INSERT), envisagez
de les faire en une fois en utilisant la commande COPY. Ceci est plus
rapide que des commandes INSERTS individuelles. Deuxièment, les
requêtes qui ne sont pas dans des blocs de transaction BEGIN
WORK/COMMIT sont considérés comme étant dans leur propre transaction.
Envisagez de faire plusieurs instructions dans un seul bloc de
transaction. Ceci réduira la surcharge apportée par les transactions.
Aussi, envisagez d'abandonner et de recréer des index lors de grosses
modifications de données.
Il y a plusieurs options d'optimisations. Vous pouvez désactiver
fsync() en lançant postmaster avec l'option -o -F. Ceci empêchera les
fsync()s d'écrire sur disque après toute transaction.
Vous pouvez utiliser l'option -B de postmaster pour augmenter le
nombre de tampons de mémoire partagée utilisés par les processus
serveurs. Si vous fixez ce paramètre trop haut, postmaster ne se
lancera pas car vous avez dépassé la limite de votre noyau sur la
quantité de mémoire partagée. Chaque tampon fait 8 Ko et le choix par
défaut est de 64 tampons.
Vous pouvez utiliser l'option serveur -S pour augmenter la quantité
maximale de mémoire utilisée par les processus serveurs pour des tris
temporaires. La valeur de -S est mesuré en kilooctets et le choix par
défaut est de 512 (c'est-à-dire 512 Ko).
Vous pouvez utiliser la commande CLUSTER pour regrouper vos données en
tables pour correspondre à un index. Voir la page de manual CLUSTER
pour plus de détails.
3.7) Quelles fonctionalités de déboguage sont disponibles ?
PostgreSQL a plusieurs fonctionalités qui permettent de recueillir des
informations de statut qui peuvent être utile pour des intentions de
déboguage.
D'abord, en lançant configure avec l'option --enable-cassert, beaucoup
d'assert()s surveillent le serveur et arrêtent le programme quand
quelque chose d'inattendu arrive.
Postmaster et postgres ont tous deux plusieurs options de déboguage de
disponible. D'abord, quand vous lancez postmaster, vérifiez que vous
envoyez les sorties standard et d'erreur dans un fichier de traces
comme :
cd /usr/local/pgsql
./bin/postmaster >server.log 2>&1 &
Ceci va créer un fichier server.log dans le répertoire racine de
PostgreSQL. Ce fichier contient des informations utiles sur les
problèmes ou erreurs rencontrés par le serveur. Postmaster dispose
d'une option -d qui permet de rapporter des informations encore plus
détaillées d'être rapportées. L'option -d prend un numéro qui spécifie
le niveau de déboguage. Faites attention au fait que des valeurs
élévées de niveau de déboguage génerent des fichiers de traces
volumineux.
Si postmaster ne tourne pas, vous pouvez lancer le serveur postgres de
la ligne de commande et taper votre requête SQL directement. Ceci est
recommandé seulement pour des fonctions de déboguage. Notez qu'un
retour chariot termine la requête, pas un point-virgule. Si vous
compilez avec les symboles de déboguage, vous pouvez utiliser un
débogueur pour voir ce qui se passe. Parce que le serveur n'a pas été
lancé par postmaster, il ne tourne pas dans un environnement identique
et les problèmes d'interaction de verrouillage/serveur ne peuvent être
dupliqués.
Si postmaster est en train de tourner, lancez psql dans une fenêtre
puis trouvez le PID du processus postgres utilisé par psql. Utilisez
un débogueur pour l'attacher au PID postgres. Vous pouvez mettre un
point d'arrêt dans le débogueur et envoyez des requêtes de psql. Si
vous déboguez le démarrage de postgres, vous pouvez mettre
PGOPTIONS="-W n", puis lancez psql. Ceci va retarder le démarrage de n
secondes pour que vous puissiez attacher un débogueur au processus,
fixer des points d'arrêt et continuer la séquence de démarrage.
Le programme postgres a les options -s, -A et -t qui peuvent être
utile pour des mesures de déboguage et de performance.
Vous pouvez compiler avec les options de performance pour voir quelles
fonctions prennent du temps d'exécution. Les fichiers de gestion du
serveur seront déposés dans le répertoire pgsql/data/base/nom_db. Les
fichiers de gestion clients seront mis dans le répertoire actuel du
client. Linux requiert une compilation avec -DLINUX_PROFILE pour une
meilleure gestion.
3.8) Pourquoi est-ce que j'obtiens des messages Sorry, too many clients
quand je me connecte ?
Vous pouvez augmenter la limite de postmaster sur le nombre de
processus serveur concurrents qu'il peut lancer.
La limite par défaut est de 32 processus. Vous pouvez l'augmenter en
relançant postmaster avec une valeur -N appropriée ou en modifiant
postgresql.conf.
Tenez compte du fait que si vous fixez -N plus grand que 32, vous
devez aussi augmenter -B au-dela de sa valeur par défaut 64 ; -B doit
valoir au moins deux fois -N et probablement plus pour une meilleure
performance. Pour de grand nombres de processus serveurs vous aurez
probablement aussi augmenter plusieurs parametres de configuration du
noyau Unix. Les choses a vérifier incluent la taille maximale des
blocs de mémoire partagée, SHMMAX ; le nombre maximal de sémaphores,
SEMMNS et SEMMNI ; le nombre maximal de processus, NPROC ; le nombre
maximal de processus par utilisateur, MAXUPRC ; et le nombre maximal
de fichiers ouverts, NFILE et NINODE. La raison pour laquelle
PostgreSQL a une limite sur le nombre de processus serveurs autorisés
est pour que votre système ne tombe pas à court de ressources.
3.9) Que contient le répertoire pgsql_tmp ?
Ce répertoire contient des fichiers temporaires générés par le moteur
de requête. Par exemple, si un tri doit être fait pour satisfaire un
ORDER BY et que ce tri requiert plus de place que le paramètre -S du
serveur n'autorise, alors des fichiers temporaires seront créés pour
contenir les données nécessaires.
Les fichiers temporaires sont d'habitude effacés automatiquement mais
peuvent rester si un serveur s'arrête brutalement pendant un tri. Un
arrêt et un redémarrage de postmaster effacera les fichiers dans ces
répertoires.
3.10) Pourquoi est-ce que j'ai besoin de faire une sauvegarde des bases et
de restaurer pour mettre a jour les versions de PostgreSQL ?
L'équipe PostgreSQL ne fait que des changements mineurs entre des
versions mineurs, donc mettre à jour de 7.2 vers 7.2.1 ne nécessitera
pas de sauvegarde et de restauration. Par contre, les sorties majeures
(c'est-à-dire de 7.2 vers 7.3) changent souvent le format interne des
tables systèmes et des fichiers de données. Ces modifications sont
souvent complexes alors nous ne gardons pas de compatibilité
descendante pour les fichiers de données. Une sauvegarde exportera les
données dans un format générique qui peut ensuite être chargé dans le
nouveau format interne.
Dans les sorties où le format sur disque ne change pas, le script
pg_upgrade peut être utilisé pour mettre à jour sans
sauvegarde/restauration. Les notes de sorties précisent si pg_upgrade
est disponible pour la sortie.
3.11) Quels matériels dois-je utiliser ?
Comme le matériel PC est compatible en grosse partie, les gens ont
tendance à croire que tous les matériels PC sont de même qualité. Ce
n'est pas le cas. La RAM ECC, le SCSI et les cartes-mère de qualité
sont plus fiables et ont de meilleurs performances qu'un matériel
moins coûteux. PostgreSQL fonctionnera sur à peu près tout matériel
mais si la fiabilité et la performance sont importantes pour vous, il
est rusé de bien considérer les options matérielles. Nos listes de
diffusion peuvent être utilisées pour discuter des options matériels.
_________________________________________________________________
Questions fonctionnelles
4.1) Quelle est la différence entre curseur binaire et curseur normal ?
Voir la page DECLARE du manuel pour une description.
4.2) Comment faire un SELECT seulement sur les premières lignes d'une
requête ? Sur une ligne aléatoire ?
Voir la page FETCH du manuel ou utiliser SELECT ... LIMIT....
Il se peut que l'intégralité de la requête doive être évaluée, même si
vous voulez seulement les premières lignes. Envisagez d'utiliser une
requête avec une clause ORDER BY. S'il existe un index correspondant à
l'ORDER BY, PostgreSQL peut n'évaluer que les premières lignes, sinon
l'intégralité de la requête peut être évaluée, jusqu'à générer les
lignes désirées.
Pour faire un SELECT sur une ligne aléatoire :
SELECT colonne
FROM table
ORDER BY random()
LIMIT 1;
4.3) Comment obtenir une liste des tables ou d'autres objets que je vois
dans psql ?
Utilisez la commande \dt pour voir les tables dans psql. Pour une
liste complète de commandes à l'intérieur de psql, vous pouvez
utiliser \?. Autrement, vous pouvez lire le code source de psql dans
le fichier pgsql/src/bin/psql/describe.c. Il contient des commandes
SQL qui génèrent le contenu des commandes anti-slash de psql. Vous
pouvez aussi lancer psql avec l'option -E, afin qu'il imprime les
requêtes qu'il utilise pour exécuter les commandes que vous lui
passez. PostgreSQL fournit aussi une interface d'informations sur le
schéma compatible avec SQLi que vous pouvez interroger des
informations sur la base de données.
4.4) Comment supprime-t-on une colonne d'une table, ou comment change-t-on
son type de données ?
La fonction DROP COLUMN a été ajoutée dans la version 7.3 avec ALTER
TABLE DROP COLUMN. Pour les versions précédentes, vous pouvez faire :
BEGIN;
LOCK TABLE ancienne_table;
SELECT ... -- sélectionnez toutes les colonnes sauf celle à supprimer
INTO TABLE nouvelle_table
FROM ancienne_table;
DROP TABLE ancienne_table;
ALTER TABLE nouvelle_table RENAME TO ancienne_table;
COMMIT;
Pour changer le type de données d'une colonne, faites :
BEGIN;
ALTER TABLE table ADD COLUMN nouvelle_colonne nouveau_type_de_donnees;
UPDATE table SET nouvelle_colonne = CAST(ancienne_colonne AS nouveau_type_de_donnees);
ALTER TABLE table DROP COLUMN ancienne_colonne;
COMMIT;
Après, vous pouvez faire VACUUM FULL tab pour récupérer l'espace
disque utilisé par les lignes expirées.
4.5) Quelle est la taille maximale pour une ligne, une table, une base de
données ?
Les limites sont :
Taille maximum pour une base de données illimitée (il existe des basesde 32 To)
Taille maximum pour une table 32 To
Taille maximum pour une ligne 1,6 To
Taille maximum pour un champ 1 Go
Nombre maximum de lignes dans une table illimité
Nombre maximum de colonnes dans une table 250-1600, selon le type de colonnes
Nombre maximum d'index sur une table illimité
Bien sûr, ces valeurs ne sont pas vraiment illimitée, elles sont
limitées par l'espace disque disponible, ainsi que par l'espace de
mémoire et de swap. Les performances peuvent se dégrader si ces
valeurs sont inhabituellement grandes.
La taille maximum des tables (32 To) ne nécessite pas que le système
d'exploitation supporte les grands fichiers. Les grandes tables sont
stockées sous forme de fichiers multiples de 1 Go, donc les limites de
taille du système de fichier ne sont pas importantes.
La taille maximum des tables et le nombre maximum de colonnes peuvent
être quadriplés, si la taille des blocs par défaut est augmentée à
32 Ko.
4.6) Combien d'espace disque faut-il pour stocker les données d'un fichier
texte typique ?
Une base de données PostgreSQL peut utiliser jusqu'à cinq fois
l'espace nécessaire pour stocker les données d'un fichier texte.
A titre d'exemple, considérez un fichier de 100 000 lignes, comportant
un entier et une chaîne de description sur chaque ligne. Supposons que
la chaîne soit longue en moyenne de 20 octets. Le fichier texte serait
de 2,8 Mo. La taille du fichier d'une base de données PostgreSQL peut
être estimée à 6,4 Mo :
32 octets: chaque ligne (approximation)
24 octets: un champ 'entier' et un champ 'texte'
+ 4 octets: pointeur vers le tuple sur la page
----------------------------------------
60 octets par ligne
La taille des pages de données dans PostgreSQL est de 8192 octets (8 KO), donc :
8192 octets par page
---------------------- = 136 lignes par page de base de données (arrondi à l'entier inférieur)
60 octets par ligne
100000 lignes de données
------------------------- = 735 pages de base de données (arrondi à l'entier supérieur)
128 lignes par page
735 pages de base de données * 8192 octets par page = 6 021 120 octets (6,4 Mo)
Les index utilisent moins d'espace, mais ils contiennent les données
indexées, ils peuvent donc également être grands.
Les NULL sont stockés sous forme de bitmap, aussi utilisent-ils très
peu d'espace.
4.7) Comment puis-je savoir quels index, tables, bases de données et
utilisateurs sont définis ?
psql dispose de plusieurs commandes commençant par un anti-slash pour
retrouver ces informations. Utilisez \? pour les connaître. Il existe
aussi des tables systèmes, qui commencent par pg_ et qui les décrivent
également. Aussi, psql -l liste toutes les bases de données.
Essayez également le fichier pgsql/src/tutorial/syscat.source. Il
illustre un grand nombre de commandes SELECT nécessaires pour
récupérer l'information des tables système de la base de données.
4.8) Mes requêtes sont lentes ou ne font pas usage des index. Pourquoi ?
Les index ne sont pas automatiquement utilisés par chaque requête. Ils
sont utilisés uniquement si la table est plus grande qu'une certaine
taille, et si la requête sélectionne seulement un faible pourcentage
des lignes de la table. Ceci est dû au fait qu'un accès disque
aléatoire causé par un parcours d'index peut être plus lent qu'une
simple lecture de la table, ou parcours séquentiel
Pour déterminer si un index devrait être utilisé, PostgreSQL a besoin
des statistiques de la table. Ces statistiques sont collectées en
lançant VACUUM ANALYZE ou simplement ANALYZE. Avec les statistiques,
l'optimiseur sait combien de lignes se trouvent dans la table et peut
mieux déterminer s'il faut utiliser l'index. Les statistiques sont
également utiles pour déterminer l'ordre optimal des opérations de
jointure. La collecte des statistiques devrait être effectuée
régulièrement lorsque le contenu de la table change.
Les index ne sont normalement pas utilisés pour les clauses ORDER BY
ou pour les jointures. Un parcours séquentiel suivi d'un tri explicite
est habituellement plus rapide qu'un parcours d'index pour une table
importante. Toutefois, LIMIT combiné avec ORDER BY utilisera souvent
un index parce que seulement une petite partie de la table est
renvoyée. En fait, bien que MAX() et MIN() n'utilisent pas les index,
il est possible de retrouver ces valeurs en utilisant un index avec
ORDER BY et LIMIT :
SELECT colonne
FROM table
ORDER BY colonne [ DESC ]
LIMIT 1;
Si vous pensez que l'optimiseur choisit par erreur un parcours
sequentiel, utilisez SET enable_seqscan TO 'off' et lancez des tests
pour voir si le parcours d'index est effectivement plus rapide.
Lorsque vous utilisez des caractères joker tels que LIKE ou ~, les
index peuvent seulement être utilisés dans certaines circonstances :
* Le début de la chaîne de recherche doit être ancré au départ de la
chaîne, c'est-à-dire
+ Les modèles pour LIKE ne doivent pas commencer par %.
+ Les modèles d'expression régulière pour ~ doivent commencer
par ^.
* La chaîne de recherche ne peut pas commencer par une classe de
caractères, c'est-à-dire [a-e].
* Les recherches sans casse comme ILIKE et ~* n'utilisent pas les
index. Utilisez plutôt les index fonctionnels, décrit dans la
section 4.12.
* La locale C par défaut doit être utilisée lors de initdb.
Dans les versions antérieures à la 8.0, les indexs ne peuvent souvent
pas être utilisés sauf si les types de données correspondent
exactement au type de la colonne de l'index. Ceci est particulièrement
vrai pour les index de colonnes de type int2, int8 et numeric.
4.9) Comment puis-je savoir si l'optimiseur évalue mes requêtes ?
Voir la page EXPLAIN du manuel.
4.10) Qu'est-ce qu'un index R-tree ?
Un index R-tree est utilisé pour l'indexation des données spatiales.
Un index de hachage ne permet pas les recherches par plage. Un index
B-tree peut seulement faire des recherches sur une dimension. Les
index R-tree peuvent traiter des données multi-dimensionnelles. Par
exemple, si un index R-tree peut être construit sur un attribut de
type point, le système peut plus efficacement gérer les requêtes du
type "Sélection de tous les points d'un rectangle".
L'article de référence qui décrit le système R-tree original est :
Guttman, A. "R-trees: A Dynamic Index Structure for Spatial
Searching." Proceedings of the 1984 ACM SIGMOD Int'l Conf on Mgmt of
Data, 45-57.
Vous pouvez également trouver ce papier dans le livre de Stonebraker
"Readings in Database Systems".
Les index R-tree intégrés peuvent prendre en charge les polygônes et
les boîtes. En théorie, les R-trees peuvent être étendus à un plus
grand nombre de dimensions. En pratique, l'extension des R-trees
requiert pas mal de travail et nous n'avons pour le moment aucune
documentation sur la façon de procéder.
4.11) Qu'est-ce que l'optimiseur génétique de requêtes ?
Le module GEQO (acronyme de GEnetic Query Optimizer) accélère
l'optimisation des requêtes lors de jointures de nombreuses tables par
un algorithme génétique (GA). Il permet la gestion des grosses
requêtes de jointures en utilisant une recherche non exhaustive.
4.12) Comment puis-je réaliser des recherches sur des expressions
rationnelles ainsi que des recherches non sensibles à la casse ? Comment
puis-je utiliser un index lors de recherches non sensibles à la casse ?
L'opérateur ~ réalise des recherches d'expressions rationnelles et ~*
le fait sans tenir compte de la casse. La variante de LIKE non
sensible à la casse est ILIKE.
Des comparaisons d'égalité non sensibles à la casse sont
habituellement exprimées de cette façon :
SELECT *
FROM table
WHERE lower(colonne) = 'abc';
Ceci n'utilisera pas un index standard. Néanmoins, si vous créez un
index fonctionnel, celui-ci sera utilisé :
CREATE INDEX tableindex ON table (lower(colonne));
4.13) Comment puis-je détecter si un champ est NULL dans une requête ?
Il vous suffit de tester la colonne avec IS NULL ou IS NOT NULL.
4.14) Quelle sont les différences entre les nombreux types de caractères ?
Type Nom interne Notes
--------------------------------------------------
VARCHAR(n) varchar n spécifie la taille maximum, sans remplissage
CHAR(n) bpchar des espaces sont ajoutés pour obtenir la
longueur fixe spécifiée
TEXT text pas de limite supérieure pour la taille
BYTEA bytea tableau d'octets (accepte les octets nuls)
"char" char un caractère
Vous verrez le nom interne en examinant les catalogues système et dans
quelques messages d'erreur.
Les quatres premiers types du dessus sont des types "varlena"
(c'est-à-dire que les quatre premiers octets correspondent à la
taille, suivi des données). Donc, l'espace réellement utilisé est
légèrement plus grand que la taille déclarée. Néanmoins, ces types de
données sont aussi sujet à la compression ou à un enregistrement en
dehors de la table avec TOAST, donc l'espace occupé sur disque
pourrait aussi être moindre que ce qu'on pourrait attendre.
VARCHAR(n) est bien mieux pour enregistrer des chaînes de longueurs
variables tout en limitant la taille de cette chaîne. TEXT est utile
pour les chaînes de longueur illimitée, avec malgré tout un maximum de
1 Go.
CHAR(n) est intéressant pour stocker des chaînes de taille identique.
CHAR(n) complète avec des espaces pour arriver à la taille spécifiée
alors que VARCHAR(n) n'enregistre que les caractères donnés. BYTEA
sert à stocker des données binaires, particulièrement les données
incluant des octets NULL. Tous les types décrits ici ont des
performances similaires.
4.15.1) Comment puis-je créer un champ série, c'est-à-dire s'incrémentant
automatiquement ?
PostgreSQL supporte un type de données SERIAL. Il crée automatiquement
une séquence. Par exemple, ceci :
CREATE TABLE personne (
id SERIAL,
nom TEXT
);
est automatiquement traduit en ceci :
CREATE SEQUENCE personne_id_seq;
CREATE TABLE personne (
id INT4 NOT NULL DEFAULT nextval('personne_id_seq'),
nom TEXT
);
Voir la page man de create_sequence pour plus d'informations sur les
séquences. Vous pouvez aussi utiliser le champ OID de chaque ligne
comme valeur unique. Néanmoins, si vous avez besoin de sauvegarder
puis recharger la base de données, vous devrez utiliser l'option -o ou
l'option COPY WITH OIDS de pg_dump pour conserver les OIDs.
4.15.2) Comment puis-je obtenir la valeur d'un SERIAL suite à une
insertion ?
Une approche pour récupérer la prochaine valeur SERIAL à partir de
l'objet séquence est d'utiliser la fonction nextval() avant
l'insertion et de l'insérer ensuite explicitement. En utilisant la
table d'exemple de la section 4.15.1, un exemple dans un
pseudo-langage ressemblerait à ceci :
nouvelle_id = execute("SELECT nextval('personne_id_seq')");
execute("INSERT INTO personne (id, nom) VALUES (nouvelle_id, 'Blaise Pascal')");
Vous pourriez ensuite utiliser la nouvelle valeur stockée dans
nouvelle_id avec d'autres requêtes (c'est-à-dire en tant que clé
étrangère de la table personne). Notez que le nom de la SEQUENCE
automatiquement créée sera <table>_<colonneserial>_seq, où table et
colonneserial sont les noms respectifs de votre table et de votre
colonne SERIAL.
Autrement, vous pouvez récupérer la valeur SERIAL affectée avec la
fonction currval() après qu'elle ait été insérée par défaut,
c'est-à-dire,
execute("INSERT INTO personne (nom) VALUES ('Blaise Pascal')");
nouvelle_id = execute("SELECT currval('personne_id_seq')");
Enfin, vous pouvez utiliser l'OID renvoyé par l'instruction INSERT
pour récupérer la valeur par défaut bien que cela soit l'appoche la
moins portable et la valeur de l'OID se réinitialisera aux environs de
quatre milliards. En Perl, avec DBI et le module DBD:Pg d'Edmund
Mergl, l'ancienne valeur est disponible via $sth->{pg_oid_status}
après un $sth->execute().
4.15.3) Est-ce que currval() et nextval() n'amènent pas des problèmes
lorsque plusieurs utilisateurs les lancent en même temps ?
Non. currval() renvoie la valeur actuelle affectée par votre
processus, et non pas par tous les utilisateurs.
4.15.4) Pourquoi mes numéros de séquences ne sont pas ré-utilisés lors
d'une annulation de transaction ? Pourquoi existe-t'il des trous dans la
numérotation de ma colonne séquentielle (SERIAL) ?
Pour améliorer les accès concurrents, les valeurs de séquences sont
données aux transactions qui en ont besoin et ne sont pas bloquées
jusqu'à la fin de la transaction. Ceci crée des trous dans le
numérotage pour les transactions annulées.
4.16) Qu'est-ce qu'un OID ? Qu'est-ce qu'un TID ?
Les OID sont la réponse de PostgreSQL aux identifiants de lignes
uniques. Chaque ligne créée dans PostgreSQL obtient un OID unique.
Tous les OID générés pendant initdb sont inférieurs à 16384 (voir
include/access/transam.h). Tous les OID créés par un utilisateur sont
supérieurs ou égaux à ceci. Par défaut, tous ces OID sont uniques non
seulement dans une table ou une base mais unique à l'intérieur d'une
installation PostgreSQL entière.
PostgreSQL utilise les OID dans ses tables système interne pour lier
les lignes entre tables. Ces OID peuvent être utilisés pour identifier
des lignes utilisateurs spécifiques et utilisés dans des jointures. Il
est recommandé que vous utilisiez le type de colonne OID pour stocker
des valeurs OID. Vous pouvez créer un index sur le champ OID pour un
accès plus rapide.
Les OID sont attribués pour toute ligne d'un endroit central qui est
utilisé par toutes les bases de données. Si vous voulez changer l'OID
en quelque chose d'autre ou si vous voulez faire une copie de la table
avec les OID originaux, il n'y a pas de raisons pour ne pas le faire :
CREATE TABLE nouvelle_table (macolonne int);
SELECT oid AS ancienne_oid, macolonne INTO table_temporaire FROM ancienne_table;
COPY table_temporaire FROM '/tmp/tablepg';
COPY nouvelle_table WITH OIDS FROM '/tmp/tablepg';
DROP TABLE table_temporaire;
Les OID sont stockés en tant qu'entiers de quatre octets et
déborderont à quatre milliards. Personne n'a jamais rapporté un tel
cas et nous avons prévu de retirer la limite avant que cela ne se
produise.
Les TIDs sont utilisés pour identifier des lignes physiques
spécifiques avec des valeurs de bloc et décalage. Les TID changent
après que les lignes aient été modifiés ou rechargés. Ils sont
utilisés par des entrées d'index pour pointer vers des lignes
physiques.
4.17) A quoi correspond certains termes utilisés avec PostgreSQL ?
Une partie du code source et de l'ancienne documentation utilisent des
termes dont l'usage est plus commun. Voici quelques exemples :
* table, relation, classe
* ligne (row), enregistrement (record), tuple
* colonne (column), champ (field), attribut
* récupère, sélectionne (select)
* remplace (replace), met à jour (update)
* ajoute (append), insère (insert)
* OID, valeur séquentielle (serial value)
* portal, curseur
* range variable, table name, table alias
Une liste des termes généraux pour le domaine des bases de données est
disponible sur :
http://hea-www.harvard.edu/MST/simul/software/docs/pkgs/pgsql/glossary
/glossary.html
4.18) Pourquoi ai-je l'erreur ERROR: Memory exhausted in AllocSetAlloc() ?
Vous manquez probablement de mémoire virtuelle sur votre système ou
votre noyau a une limite assez basse pour certaines ressources.
Essayez ceci avant de lancer postmaster :
ulimit -d 262144
limit datasize 256m
Suivant votre shell, seul un d'eux pourrait réussir mais cela
configurera d'une façon plus importante la taille du segment de
données de votre processus. Cette commande s'applique au processus
actuel et à tous les processus lancé par celui-ci. Si vous avez des
problèmes avec le client SQL parce que le processus serveur renvoie
trop de données, essayez ça avant de lancer le client.
4.19) Comment puis-je connaître la version de PostgreSQL que j'utilise ?
A partir de psql, tapez SELECT version();
4.20) Pourquoi ai-je invalid large obj descriptor lors d'opérations sur des
gros objects ?
Vous avez besoin de placer BEGIN WORK et COMMIT autour de chaque
utilisateur de gros objets, c'est-à-dire pour entourer lo_open ...
lo_close.
Actuellement, PostgreSQL force cette règle en fermant les gros objets
lors de la transaction. Donc, le premier essai d'opérations sur ces
objets, fonctionnant habituellement (au moins la plupart du temps)
aura un invalid large obj descriptor. Donc le code, auparavant
fonctionnel (au moins la plupart du temps), génèrera maintenant un
message d'erreur si vous n'utilisez pas de transaction.
Si vous utilisez une interface client interface comme ODBC, vous aurez
peut-être besoin de lancer auto-commit off.
4.21) Comment puis-je créer une colonne qui aura par défaut l'heure
actuelle comme valeur ?
Utilisez CURRENT_TIMESTAMP:
CREATE TABLE test (x int, heuremodif timestamp DEFAULT CURRENT_TIMESTAMP );
4.22) Pourquoi mes sous-requêtes utilisant IN sont-elles si lentes ?
Dans les versions précédant la 7.4, les sous-requêtes ont été jointes
avec des jointures externes en parcourant séquentiellement le résultat
de la sous-requête pour chaque ligne de la requête externe. Si la
sous-requête renvoit quelques lignes et que la requête externe en
renvoit plein, IN sera plus rapide. Pour accélérer les autres
requêtes, remplacez IN avec EXISTS :
SELECT *
FROM table
WHERE colonne IN (SELECT souscolonne FROM soustable);
to:
SELECT *
FROM table
WHERE EXISTS (SELECT souscolonne FROM soustable WHERE souscolonne = colonne);
Pour que ceci soit rapide, souscolonne doit être une colonne indexée.
A partir de la version 7.4, IN utilise actuellement les mêmes
techniques sophistiquées de jointures comme des requêtes normales et
est préféré à l'utilisation de EXISTS.
4.23) Comment puis-je réaliser une jointure externe ?
PostgreSQL supporte les jointures externes en utilisant la syntaxe SQL
standard. Voici deux exemples :
SELECT *
FROM t1 LEFT OUTER JOIN t2 ON (t1.col = t2.col);
or
SELECT *
FROM t1 LEFT OUTER JOIN t2 USING (col);
Ces requêtes identiques joignent t1.col à t2.col et renvoient toute
colonne non jointe de t1 (celles sans correspondance dans t2). Une
jointure droite (RIGHT join) ajoutera les lignes non jointes de t2.
Une jointure complète (FULL join) renverra les lignes correspondantes
ainsi que les lignes non jointes de t1 et t2. Le mot clé OUTER est
optionnelle et assumé dans le cas de jointure LEFT, RIGHT et FULL. Les
jointures ordinaires sont appelées des jointures INNER.
Lors des précédentes versions, les jointures externes peuvent être
simulées en utilisant UNION et NOT IN. Par exemple, lors d'une
jointure de tab1 et tab2, la requête suivante réalise une jointure
externe, outer, des deux tables :
SELECT tab1.col1, tab2.col2
FROM tab1, tab2
WHERE tab1.col1 = tab2.col1
UNION ALL
SELECT tab1.col1, NULL
FROM tab1
WHERE tab1.col1 NOT IN (SELECT tab2.col1 FROM tab2)
ORDER BY col1
4.24) Comment puis-je lancer des requêtes utilisant plusieurs bases de
données ?
Il n'existe pas de moyens de lancer des requêtes sur une autre base
que la courante. Comme PostgreSQL charge des catalogues systèmes
spécifiques à la base de données, sa réaction aux requêtes inter-base
de données est incertaine.
contrib/dblink permet les requêtes entre bases de données en utilisant
des fonctions. Bien sûr un client peut réaliser des connexions
simultanées à plusieurs bases de données et joindre les résultats du
côté client.
4.25) Comment puis-je renvoyer plusieurs lignes ou colonnes à partir d'une
fonction?
A partir de la 7.3, vous pouvez facilement renvoyer plusieurs lignes
ou colonnes à partir d'une fonction,
http://techdocs.postgresql.org/guides/SetReturningFunctions.
4.26) Pourquoi ne puis-je pas créer/supprimer des tables temporaires dans
les fonctions PL/PgSQL de façon stable ?
PL/PgSQL cache le contenu des fonctions et un effet de bord malheureux
est que si une fonction PL/PgSQL accède à une table temporaire, que
cette table est ensuite supprimée et recréée, et que la fonction est
appelée de nouveau, la fonction échouera car le contenu de la fonction
cachée pointera toujours vers l'ancienne table temporaire. La solution
revient à utiliser EXECUTE pour l'accès aux tables temporaires avec
PL/PgSQL. Ceci obligera l'analyse de la requête à chaque fois.
4.27) Quelles options de cryptage sont disponibles ?
* contrib/pgcrypto contient de nombreuses fonctions de cryptage, à
utiliser dans des requêtes SQL.
* Pour crypter une transmission entre le client et le serveur, le
serveur doit avoir positionné l'option ssl à true dans
postgresql.conf, et un enregistrement applicable host ou hostssl
doit exister dans pg_hba.conf, et le sslmode du client ne doit pas
être désactivée. Notez qu'il est aussi possible d'utiliser un
transport crypté d'une troisième partie, tel que stunnel ou ssh,
plutôt que les connexions SSL natives de PostgreSQL.
* Les mots de passe des utilisateurs sont automatiquement cryptés
depuis la version 7.3. Pour les versions précédentes, vous devez
activer l'option PASSWORD_ENCRYPTION dans postgresql.conf.
* Le serveur peut fonctionner avec un système de fichiers cryptés.
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Etendre PostgreSQL
5.1) J'ai écrit une fonction utilisateur. Lorsque je l'exécute avec psql,
pourquoi cela finit-il avec un dump core ?
Il peut y avoir plusieurs raisons. Essayez tout d'abord votre fonction
utilisateur dans un programme de test.
5.2) Comment puis-je ajouter de bons nouveaux types ou fonctions à
PostgreSQL ?
Envoyez vos extensions à la liste de diffusion pgsql-hackers, elles
atterriront éventuellement dans le sous-répertoire contrib/.
5.3) Comment faire pour écrire une fonction C qui renvoie un tuple ?
Dans les versions de PostgreSQL à partir de 7.3, les fonctions qui
renvoient une table sont totalement supportées en C, PL/PgSQL, et SQL.
Voir le Guide du Programmeur pour plus d'information. Un exemple de
fonction renvoyant une table définie en C se trouve à
contrib/tablefunc.
5.4) J'ai modifié un fichier source. Pourquoi ma recompilation ne voit-elle
pas les modifications ?
Les Makefiles n'ont pas les dépendances adéquates pour les fichiers
d'en-tête. Il vous faut faire make clean puis un autre make. Si vous
utilisez GCC, vous pouvez utiliser l'option --enable-depend de
configure pour que le compilateur calcule les dépendances
automatiquement.